vendredi 13 mai 2011

Le Premier Crâne de Nicolas Sker

Directeur d’un laboratoire d’archéologie, Marcus Sambre aime les certitudes. Mais le jour où son ex-femme lui envoie un crâne retrouvé sur un chantier de fouilles en Angleterre, son univers bascule : la datation de l’ossement remet en cause toute l’histoire de l’humanité… Aidé de la journaliste Evannah Poleska, Marcus se lance dans une quête obstinée pour percer un mystère où science, art et religion se côtoient dans un vertigineux engrenage. Du Centre d’énergie atomique de Saclay au Golgotha à Jérusalem, talonné par des individus prêts à tuer, ce couple détonant devra repousser les limites de la raison pour affronter un secret qui pourrait se révéler bien plus redoutable que les hommes qui le traquent sans merci.

La lecture de ce roman m'a été proposé par l'auteur lui-même (merci Nicolas) et d'un point de vue global je suis bien contente d'avoir découvert son récit. Comme bien souvent, il y a des choses qui m'ont beaucoup plu et d'autres moins, c'est dernières étant tout de même minoritaire cette fois.

On va commencer par le point qui me chiffonne, et surtout il me chiffonne car c'est à la fois quelque chose qui m'a plu mais en même temps un peu déstabiliser le long de ma lecture. Tout ce passe très vite. Le livre est court, on va à l'essentiel ce qui permet de ne pas s'enliser dans les détails et nous évite l'ennui. Mais en même temps, parfois j'ai eu une impression de manque par rapport à certaines situations.

Mis à part ce détail, l'histoire est vraiment passionnante. malgré le fait que je ne sois pas vraiment (totalement pas en fait) une érudite sur le sujet, j'apprécie toujours les livres mêlant histoire, science et religion. Ici l'on y plonge avec plaisir, sentant bien que l'auteur a du passer un bon moment à se documenter sur la question (confirmation en fin de roman dans les remerciements et la bibliographie d'ailleurs). J'ai eu un peu peur au départ de tomber dans du déjà vu/lu et même si le fond reste un peu toujours le même (un mystère à éclaircir en se jetant dans une quête dangereuse et pressée), j'ai tout de même était agréablement surprise d'y trouver certains éléments (et avec ceci ? Oh un peu d'astrophysique, ça peut pas faire de mal et mettant moi une louchée de Big Bang). Ceci amenant un dénouement que j'étais loin d'avoir vu venir.

A un rythme vraiment éprouvant (surtout pour les pauvres personnages bien amochés au fil des chapitres), Nicolas Sker pause rapidement les bases du roman. Rapidité qui, vous l'avez compris, m'a un peu gênée parfois mais qui sert aussi le récit puisque l'on avance à grande vitesse dans la quête, n'hésitant pas à se délester de quelques personnages au passage (rarement vu autant de mort dans un livre de cette taille)(manquerait plus que l'on s'encombre, c'est qu'on est pressé), passant d'un moyen de transport à un autre, tentant de s'échapper d'un château ou se dirigeant vers un lieu saint.

L'auteur possède le don (oui on va l'appeler comme ça hein, c'est pas rien) de mettre en place les scènes et les personnages avec un minimum de mots. Pas de longues descriptions ennuyeuses sur un lieu ou les états-d'âme d'un personnage, on va droit au but (au risque de me répéter : rapidité). Même les explications concernant les aspects "techniques" de la quête sont digestes, et personnellement ce sont des sujets qui m'intéressent beaucoup (même si je n'ai pas encore trouvé le temps de m'y intéresser de plus près) et que j'ingurgite avidement (niveau assimilation c'est autre chose).

J'ai eu comme première réaction d'associer Nicolas Sker à Dan Brown, que j'apprécie, et puis une fois le livre refermé je révise mon jugement, l'auteur donne une nouvelle dimension (remember : astrophysique) à ce genre de Thriller, plus haletant, fatal et un peu effrayant quand on songe aux sujets abordés (en vrac : l'opposition scientifiques/religion, les débuts de l'univers enrobés d'un peu de franc-maçonnerie et de nazisme avec en guest Les Templiers, qui sont toujours partout).

Pour finir, et avant de trop me répéter, je remercie grandement Nicolas et Marie des Editions Michel Lafon pour cette lecture captivante.

Editions Michel Lafon
340 pages
Sorti depuis le 21 avril 2011

4 commentaires:

100choses a dit…

Il faut absolument que je le lise celui-là! En tant qu'étudiante en préhisto' je ne peux pas le laisser passer !
En plus, c'est une trame d'histoire que j'adore. Mystères, conspirations toussa, je craque complètement.

Emeralda a dit…

Il me fait de l'oeil depuis que je le connais ce titre...

Stephie a dit…

Je note au cas où je serais en manque de lecture un jour, mdr !

Irrégulière a dit…

Alors ça, c'est tout à fait le genre de romans qui me passionnent ! Je note, donc...